
Savez-vous, qu’en France environ 7,7 millions de personnes déclarent une restriction d’activité ou une limitation fonctionnelle sévère, dont 2 millions souffrant d’une limitation cognitive ou intellectuelle, selon une enquête menée par La Croix Rouge et Emmaüs Connect
Dans une société qui se voit de plus en plus connectée, l’inclusion numérique est devenue un enjeu fondamental. Pourtant, de nombreux utilisateurs, notamment ceux en situation de handicap, rencontrent encore des obstacles majeurs lorsqu’ils naviguent sur le web. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 1,3 milliard de personnes vivent avec une forme de handicap, soit 16 % de la population mondiale. En Europe, près de 80 millions de personnes sont concernées par des limitations fonctionnelles pouvant rendre difficile l’accès aux services numériques.
On constate encore aujourd’hui que de nombreuses personnes éprouvent des difficultés à utiliser les outils numériques. Dans un contexte où le numérique est présent dans nos vies personnelles et professionnelles 21 % des personnes (RHmatin) en situation de handicap en activité ou demandeur d’emploi déclarent “renoncer souvent ou assez souvent” à postuler à un emploi par manque d’accessibilité sur le site Internet de l’employeur . Ces limitations peuvent être causées par une interface peu lisible pour les malvoyants à des fonctionnalités complexes inadaptées aux personnes ayant des troubles moteurs ou cognitifs.
Néanmoins, l’’accessibilité numérique ne se limite pas spécifiquement aux personnes en situation de handicap. En effet, faciliter la navigation et la compréhension des contenus en général améliore l’expérience utilisateur pour tous.
I. Normes en vigueur en matière d’accessibilité numérique
En 1994, Tim Berners-Lee, l’inventeur du Web, fonde le W3C (World Wide Web Consortium), dont la mission est de développer des standards ouverts afin d’assurer la croissance à long terme du Web.
Trois ans plus tard, en 1997, une branche spécifique est créée pour traiter des questions liées à l’accessibilité numérique : la WAI (Web Accessibility Initiative). Cette initiative élabore des normes techniques, des recommandations et des ressources pédagogiques, parmi lesquelles l’un de ses travaux majeurs : les WCAG (Web Content Accessibility Guidelines).
Ces standards garantissent une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des utilisateurs et contribuent à rendre le numérique accessible à tous dans les domaines du développement web, du design et de la communication.
a. IT (Développement & Accessibilité numérique)
WCAG (Web Content Accessibility Guidelines)
Les WCAG sont des normes internationales définies par le W3C pour rendre le web accessible à tous. Elles se déclinent en trois niveaux de conformité :
- A (base) : accessibilité minimale,
- AA (recommandé) : niveau intermédiaire, généralement exigé,
- AAA (avancé) : pour une accessibilité optimale.
Ces normes reposent sur quatre principes fondamentaux :
- Perceptible : contenu accessible via plusieurs sens (visuel, auditif, tactile),
- Utilisable : navigation intuitive et compatible avec différents outils,
- Compréhensible : contenu clair et prévisible,
- Robuste : adaptabilité aux évolutions technologiques.
Parmi les exigences des WCAG, on retrouve la navigation au clavier, la compatibilité avec les lecteurs d’écran et un bon contraste des couleurs.
RGAA (Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité)
Le RGAA est une norme française basée sur les WCAG, spécifiquement conçue pour les sites publics en France. Il est obligatoire pour les administrations et fortement recommandé aux entreprises qui souhaitent garantir l’accessibilité de leurs services en ligne.
ARIA (Accessible Rich Internet Applications)
ARIA est un ensemble d’attributs HTML permettant d’améliorer l’accessibilité des applications web interactives pour les utilisateurs de lecteurs d’écran. Il permet de définir la fonction des éléments dynamiques d’une page web comme les menus déroulants ou les notifications.

b. Design (UX/UI & Graphisme inclusif)
Color Contrast Standards
Un bon contraste entre le texte et l’arrière-plan est essentiel pour garantir la lisibilité des contenus. Les WCAG recommandent :
- Un ratio de contraste d’au moins 4.5:1 pour le texte standard,
- Un ratio de 3:1 pour les textes en gras ou de grande taille.
Ces règles permettent aux personnes ayant des déficiences visuelles (comme le daltonisme) de mieux distinguer les informations affichées.
Taille et Typographie
Un design inclusif repose sur :
- Des polices sans empattement (ex: Arial, Verdana) pour une meilleure lisibilité,
- Une taille de texte minimum de 16 px pour le confort visuel,
- Un bon espacement entre les lignes et les lettres pour améliorer la lecture.
Design Inclusif
Un design accessible ne se limite pas aux couleurs et aux visuels, il doit être complet et compréhensible pour tous :
- Les boutons et zones cliquables doivent être suffisamment grands,
- Les informations ne doivent pas être uniquement basées sur la couleur (ex. une erreur indiquée en rouge doit être accompagnée d’un message explicatif).
c. Communication (Contenus & Médias accessibles)
Sous-titrage et Transcription
Les contenus multimédias doivent être accessibles aux personnes sourdes et malentendantes. Cela inclut :
- Des sous-titres pour les vidéos,
- Des transcriptions textuelles pour les fichiers audio (podcasts, messages vocaux).

Texte Alternatif (Alt Text)
Les images doivent inclure un texte alternatif (alt text) qui décrit leur contenu pour les lecteurs d’écran. Il doit être :
- Concis mais informatif,
- Décrire l’action ou l’information transmise par l’image (ex. « Bouton de validation en rouge »).

Langage Simple et Clair
Une communication accessible repose sur :
- Un langage simple et clair,
- Des phrases courtes et directes,
- Une structuration efficace avec titres, listes à puces et paragraphes aérés.
Ces bonnes pratiques bénéficient aux personnes ayant des troubles cognitifs et facilitent la compréhension pour tous les utilisateurs.
II. Pourquoi l’accessibilité numérique est essentielle ?
a. L’importance d’un web inclusif
Un web inclusif vise à rendre les contenus et services numériques accessibles à tous, quelles que soient leurs capacités physiques, sensorielles ou cognitives. Cette démarche est essentielle en raison de plusieurs facteur :
- L’autonomie des personnes en situation de handicap :
Accéder à une information, effectuer un achat en ligne ou gérer ses démarches administratives devient difficile, voire impossible, lorsque l’interface n’est pas adaptée.
- L’égalité des chances :
Bon nombre de services essentiels au quotidien (ex : banques, santé, éducation) sont désormais dématérialisés, de ce fait, le manque d’accessibilité numérique entraîne une augmentation des inégalités sociales.
- Le respect des obligations légales :
En France, selon l’article 47 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 (Gouv.fr), la loi impose aux administrations publiques et à certaines entreprises de rendre leurs services numériques accessibles à tous, y compris aux personnes en situation de handicap et ainsi se conformer au RGAA.
Par ailleurs, un web accessible profite aussi à des publics plus larges, notamment :
- Les personnes âgées, qui peuvent rencontrer des difficultés face aux interfaces complexes.
- Les personnes en situation temporaire de handicap (ex. : bras immobilisé, etc…).
- Les utilisateurs peu familiers avec les outils numériques, comme on peut le contacter dans les zones rurales ou parmi les populations éloignées du numérique.
b. Les enjeux de l’accessibilité numérique
L’accessibilité numérique a pour but d’offrir un accès égal aux nouvelles technologies, à tous les utilisateurs peu importe leur situation. Tous doivent pouvoir comprendre, naviguer et interagir avec facilité et sans contrainte.
L’accessibilité numérique repose sur trois enjeux majeurs :
- Un enjeu social :
Garantir que chaque individu puisse accéder aux services et informations numériques, quel que soit son profil.
- Un enjeu économique :
En améliorant l’accessibilité, les entreprises élargissent leur audience potentielle et renforcent la satisfaction de leurs utilisateurs.
- Un enjeu éthique :
Concevoir des interfaces inclusives est une démarche responsable qui favorise l’égalité et le respect de la diversité.
c. Les conséquences de l’exclusion numérique
En 2019, une enquête publiée par L’INSEE relevait que, 15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année, tandis que 38 % des usagers manquent d’au moins une compétence numérique de base et 2 % sont dépourvus de toute compétence. De ce fait, on constate que 1 personne sur 5 ne sait pas utiliser internet, que ce soit pour s’informer, communiquer ou simplement utiliser un logiciel.
Cette absence d’accessibilité numérique peut entraîner des conséquences majeures, notamment :
- L’exclusion sociale et professionnelle :
Les personnes ne pouvant accéder aux services en ligne peuvent rencontrer des difficultés pour chercher un emploi, se former ou effectuer des démarches administratives.
- Une perte d’autonomie :
Par exemple, une personne malvoyante rencontrera des obstacles si un site bancaire ne fonctionne pas correctement avec son lecteur d’écran.
- Un impact économique :
En ignorant les principes de l’accessibilité, les entreprises risquent de se priver d’une part importante de leur audience.
L’inaccessibilité peut également entraîner des risques juridiques. En France, des recours juridiques ont déjà été engagés contre certaines organisations pour non-conformité aux normes d’accessibilité. En effet, le manquement à ces obligations peut entraîner une sanction financière d’un montant de 20 000 euros par service en ligne (Gouv.fr) par le ministre chargé des personnes handicapées.
d. Les principaux obstacles rencontrés par les personnes en situation de handicap
Les barrières numériques varient en fonction des types de handicap. Voici les principales difficultés identifiées :
a) Problèmes liés à la navigation
- Navigation uniquement à la souris :
Les personnes ayant des troubles moteurs ou utilisant des lecteurs d’écran doivent pouvoir se déplacer efficacement via le clavier ou des commandes vocales.
- Absence de repères visuels ou sonores :
Une interface désorganisée ou dépourvue de repères logiques complique l’orientation des utilisateurs malvoyants ou ayant des troubles cognitifs.
b) Problèmes liés à la perception visuelle
- Contrastes insuffisants :
Un texte gris clair sur fond blanc ou des boutons mal visibles peuvent être illisibles pour les personnes ayant une déficience visuelle ou du daltonisme.
- Absence de descriptions textuelles :
Sans texte alternatif (alt text), les personnes utilisant des lecteurs d’écran ne peuvent pas comprendre le contenu des images ou des graphiques.
c) Problèmes liés à l’interaction
- Zones cliquables trop petites :
Cela peut rendre difficile l’usage d’un site pour les personnes ayant des troubles moteurs.
- Actions complexes ou gestes précis :
Des interfaces demandant des interactions complexes (ex. : glisser-déposer) excluent certains utilisateurs.
III. Les bénéfices d’un design accessible pour tous les utilisateurs
Adopter une démarche de design accessible ne profite pas uniquement aux personnes en situation de handicap. Ces pratiques améliorent également l’expérience utilisateur globale et présentent de nombreux avantages.
a. Amélioration de l’expérience utilisateur
- Des interfaces plus claires et intuitives facilitent la navigation, même pour les utilisateurs débutants.
- Des contrastes bien définis et des typographies lisibles renforcent le confort visuel, surtout sur des écrans lumineux ou dans des environnements défavorables.
- Une hiérarchisation efficace du contenu permet à tous les visiteurs de trouver rapidement l’information recherchée.
Par exemple, les boutons plus grands ou les textes bien structurés sont appréciés par les utilisateurs sur mobile, souvent en mouvement ou dans des conditions de faible visibilité.
b. Impact positif sur le référencement (SEO) et la portée du contenu
Un site accessible est souvent mieux structuré, ce qui améliore son indexation par les moteurs de recherche. Les pratiques telles que :
- L’ajout de descriptions alternatives aux images,
- L’utilisation de balises sémantiques pour les titres et paragraphes,
- La mise en place d’une navigation claire et logique,
Ces pratiques favorisent le référencement naturel (SEO) et permettent d’améliorer la visibilité du site. Par ailleurs, en plus d’une augmentation régulière de l’audience, cela favorise l’intégration sociale et renforce son image de marque auprès de ses utilisateurs.
IV. L’inclusion et l’accessibilité numérique au centre de KCS
KCS a placé l’inclusion et l’accessibilité numérique au cœur de sa stratégie et de sa communication. L’association privilégie une conception inclusive et s’efforce de rendre ses différentes plateformes accessibles à tous les utilisateurs, sans contrainte ni limitation.
L’équipe de design et l’équipe IT de KCS collaborent étroitement pour déterminer les meilleures approches afin de rendre l’information accessible.
a. Rendre le design accessible : un défi essentiel
Chaque interface a une mission essentielle : être au service de l’utilisateur.
Pour KCS, l’accessibilité est au cœur de toute démarche de conception. Elle façonne directement l’expérience utilisateur.
“Lorsque l’accessibilité est prise en compte dès la phase design – le principe du “accessible by design” – cela permet d’éviter de tout corriger une fois l’interface codée. Le design a un rôle central dans l’amélioration de l’accessibilité pour les personnes avec une déficience visuelle, par exemple. Choisir des couleurs appropriées, ne pas transmettre les informations importantes uniquement par la couleur, sélectionner une typographie et une taille de texte adaptées sont autant d’éléments que le design peut intégrer pour garantir une bonne accessibilité.” explique Dimitar. G
Créer un design à la fois esthétique et accessible est un enjeu de taille pour les UX/UI designers. Nous devons faire face à une multitude de défis au quotidien. D’abord, la maîtrise de chacune des normes WCAG s’avère complexe. Ensuite, trouver le juste équilibre entre beauté visuelle et fonctionnalité pour tous n’est pas simple. Sans oublier, parfois, les contraintes techniques qui se présentent lors de nos échanges avec l’équipe de développement.
“Le plus gros obstacle que nous avons rencontré est le manque de sensibilisation à l’accessibilité dans les projets Tech. Généralement, les ressources sont limitées. Nous comprenons la complexité technique de certaines adaptations : il peut être difficile de concilier esthétisme et fonctionnalité accessible… mais c’est possible.” constate Marjorie. N
Certains outils de prototypage montrent leurs limites face aux exigences de l’inclusivité. Ils n’intègrent pas toujours les fonctionnalités nécessaires pour vérifier l’accessibilité, la simulation de handicaps visuels ou l’évaluation de la navigation clavier. Cela complique parfois la détection des problèmes d’inclusivité dès la phase de conception.
Chez KCS, l’accessibilité est bien plus qu’un enjeu : c’est une priorité. Portés par nos valeurs et notre engagement, nous faisons en sorte que personne ne soit oublié.
“Rien n’est figé : ce chemin vers l’accessibilité est un travail de fond, que nous menons avec détermination. Jeune association, certes, mais avec une équipe entièrement mobilisée pour faire grandir KCS.” affirme Benjamin D.
b. Design inclusif : les clés pour une expérience optimale
La clarté est la clé : une hiérarchie de l’information lisible et bien structurée, des typographies sans empattement, confortables et adaptables à tous les écrans. Pour la navigation, grâce à un fil d’ariane, le site gagnera en fluidité.
Couleurs :
- Toujours vérifier le contraste entre le texte et le fond. Si celui-ci est insuffisant, les couleurs doivent être ajustées.
- Ne jamais transmettre une information uniquement par la couleur, car certaines personnes (notamment daltoniennes) ne pourront pas la percevoir correctement.
Typographie :
- Ne pas écrire trop petit :
En dessous de 14px, un corps de texte devient difficile à lire.
- Privilégier des polices sans empattement (Roboto, Open Sans…) qui offrent une meilleure lisibilité.
- Il existe également des polices adaptées aux personnes dyslexiques, comme OpenDyslexic, qui améliorent la lisibilité pour ce groupe d’utilisateurs.
Simplicité du contenu :
- Un texte trop complexe sera difficile à comprendre pour les personnes ayant des troubles cognitifs.
- Il est essentiel de simplifier au maximum le wording en utilisant des mots clairs et simples.
- Pour les visuels, éviter des compositions trop chargées avec une surcharge d’informations difficilement interprétables.
Accessibilité technique :
L’accessibilité ne repose pas uniquement sur le design : une partie essentielle du travail se joue aussi du côté du développement.
- Si le code ne respecte pas les standards HTML et CSS, l’interface sera inaccessible pour de nombreux utilisateurs, notamment ceux qui naviguent au clavier ou qui utilisent un lecteur d’écran.
- Les éléments interactifs doivent être accessibles via le clavier, et les images doivent comporter des descriptions textuelles (attributs alt).
Pour améliorer l’ergonomie de l’interface, il faut penser accessibilité dès le départ. Nous devons nous assurer d’utiliser des contrastes forts et des couleurs adaptées, avec des polices simples et lisibles. La navigation doit être claire, fluide et accessible au clavier.
Il est également important de tester en continu l’accessibilité avec des utilisateurs en situation de handicap pour identifier et corriger les obstacles.
Pensez à ajouter des textes alternatifs pour les images et animations, ainsi que des sous-titres pour les vidéos. Tester nos visuels avec des outils d’accessibilité et, surtout, avec de vrais utilisateurs est indispensable. Un design accessible, c’est la clé pour une expérience fluide et inclusive pour tous.
Finalement, nos interfaces doivent aller au-delà de la simple interaction : elles doivent instaurer un vrai dialogue avec chaque utilisateur.
Propos recueillis par KCS
V. Conclusion et Appel à l’Action
L’inclusion numérique est aujourd’hui un défi majeur. Dans un monde de plus en plus connecté, l’accès aux technologies conditionne l’insertion sociale, professionnelle et culturelle des individus.
Pourtant, la fracture numérique demeure une réalité, privant une partie de la population des opportunités offertes par le digital, un enjeu essentiel dans notre société connectée.
Alors que les services en ligne deviennent indispensables à la vie quotidienne, il est primordial de veiller à ce que chacun puisse y accéder sans barrières.
La fracture numérique, toujours présente, accentue les inégalités sociales et économiques, rendant urgente la mise en place de solutions inclusives.
a. Les conséquences de la fracture numérique
Ne pas avoir accès au numérique, c’est être privé de nombreuses opportunités, que ce soit sur le plan professionnel, éducatif ou social. Cette exclusion peut renforcer les inégalités et limiter l’autonomie des personnes concernées. Il devient donc impératif d’agir pour réduire ces disparités.
b. Les solutions pour une inclusion numérique réussie
Heureusement, des initiatives existent pour favoriser l’inclusion numérique :
- Des programmes de formation pour aider chacun à maîtriser les outils digitaux.
- Un accompagnement personnalisé pour guider les personnes en difficulté.
- L’amélioration de l’accès aux équipements et à Internet, en particulier pour les publics les plus vulnérables.
Les entreprises, les collectivités et les associations ont un rôle clé à jouer pour s’assurer que personne ne soit laissé de côté.
c. Construire un avenir numérique plus juste
L’inclusion numérique ne se limite pas à fournir des ordinateurs ou une connexion. Il s’agit de permettre à chacun de naviguer en toute confiance dans l’univers digital. Une société plus inclusive est une société qui garantit à tous les moyens d’évoluer et de participer activement à la vie économique et citoyenne.
La transformation numérique doit être une opportunité pour tous. En unissant nos efforts, nous pouvons faire du numérique un levier d’égalité et d’autonomie pour chacun.
d. Une check-list pour agir dès maintenant
Lancer une démarche inclusive :
Identifiez les barrières existantes dans votre organisation ou votre communauté et élaborez un plan pour y remédier.
Collaborer avec des experts :
Faites appel à des partenaires tels que KCS pour bénéficier d’outils, de formations et d’accompagnements adaptés.
Engager des actions concrètes :
Aménagez des espaces accessibles, proposez des outils numériques inclusifs et sensibilisez vos équipes à l’importance de la diversité.
e. Rejoignez le mouvement avec KCS
Vous voulez faire partie de ce changement ? KCS vous invite à vous engager à ses côtés. Que ce soit en tant que partenaire, bénévole ou bénéficiaire, votre contribution peut faire la différence.
- Visitez notre site : Découvrez nos projets et nos ressources pour vous aider à lancer vos propres initiatives inclusives.
- Contactez-nous : Accédez à nos programmes de formation et d’accompagnement personnalisés.
- Participez à nos actions : Inscrivez-vous à nos événements ou soutenez-nous via un don.
Chaque pas compte. Ensemble, nous pouvons transformer les défis en opportunités et bâtir un monde où chacun trouve sa place.
- Formulaire pour les associations
- Formulaire pour les bénévoles
- Formulaire pour les organisations & partenariats
VI. FAQ
Comment KCS favorise-t-il l’inclusion numérique ?
KCS favorise l’inclusion numérique en renforçant les capacités de communications des associations qui sont des acteurs de proximité. Cela permet d’améliorer la communication pour les personnes qui sont éloignées du numérique.
Quelles sont les principales barrières à l’inclusion numérique ?
- Le manque d’accès à Internet et aux appareils numériques.
- Le manque de compétences numériques.
- Le coût élevé des équipements et des abonnements.
- Le manque de confiance envers les technologies.
- L’exclusion des personnes en situation de handicap.
Quels types d’aides KCS propose-t-il ?
KCS s’adresse à un large public, incluant :
- Tous publics
- Personnes en situation d’exclusion
- Personnes en difficulté
- Personnes âgées
- Personnes en situation de handicap
Quels types d’aides KCS propose-t-il ?
KCS propose principalement du bénévolat de compétences, notamment :
- Accompagnement de projets de communication
- Des tutoriels et des guides pratiques.
- Des formations et ateliers en ligne ou en présentiel.
Comment puis-je devenir bénévole chez KCS ?
Vous pouvez devenir bénévole en vous inscrivant sur la plateforme Tous Bénévole ou directement sur notre site Internet.
Comment puis-je soutenir KCS ?
Vous pouvez soutenir KCS en devenant bénévole, ou en faisant un don.
Où puis-je trouver plus d’informations sur KCS ?
- Vous pouvez trouver plus d’informations sur notre site Internet
- Vous pouvez également contacter l’association par mail : hello@assokcs.org